Julie London, l'Ambassadrice du Cool

59 Rue des Archives - Un pódcast de David Koperhant, Adrien Belkout et Rebecca Zissmann

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1956: Julie London chante pour la première fois à la télévision "Cry Me A River".   Actrice à la notoriété déjà établie dans la première moitié des années 50 qui imprime son physique de pin-up classieuse, Julie London devint chanteuse presque malgré elle. C’est son deuxième mari, le pianiste et compositeur Bobby Troup, à qui Nat King Cole dut son tube "Route 66", qui la pousse sur la scène des clubs de Los Angeles. Mais c’est grâce à "Julie is Her Name", un premier album LP publié sur le label Liberty en 1955 que Julie London accède à une popularité sans précédent. Avec "Cry Me a River", la chanteuse impose un style nouveau. Sur un accompagnement minimaliste donné par la table d’harmonie d’une guitare cristalline et la pulsation d’une contrebasse féline, Julie London posait sa voix dans un souffle voilé et sensuel, comme une confidence adressée directement à l’auditeur, forcément troublé. "Julie is her Name" sera suivi d’une trentaine albums qui pour la plupart marqueront leur époque et dont le succès éloignera progressivement l’actrice des plateaux de cinéma. Un peu à la manière du "My Funny Valentine" de Chet Baker, "Cry Me a River" de Julie London marquera des générations de vocalistes, bien au-delà des horizons de la West Coast, jusqu’en Europe ou en Amérique du sud (la bossa nova retiendra la leçon). Et jusqu’à aujourd’hui où il est bien difficile de ne pas reconnaitre l'influence de Julie London dans le jazz et la pop contemporains. Étagère n°6… Boite n°2… Dossier JL1926… Julie London, l'Ambassadrice du Cool.

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