Des milliards dépensés par les GAFAM pour licencier ?

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Les GAFAM, l'acronyme pour les cinq plus grandes entreprises technologiques mondiales, ont dépensé des sommes colossales pour licencier leurs employés. L'objectif principal de ces dépenses est de restructurer les activités et les effectifs pour améliorer l'efficacité et la rentabilité. Cependant, les montants dépensés pour licencier peuvent paraître excessifs : plus de 10 milliards de dollars d’après le journal économique Financial Times. Comme nous vous en avons déjà parlé il y a quelques jours, 2022 restera dans les annales de l'industrie de la tech pour ses vagues de licenciements massives, pour un total de 250 000 personnes ayant perdu leur travail. D’ailleurs, début février, Meta a présenté 4,6 milliards de dollars de charges, dont 975 millions de dollars d'indemnités de licenciement. La maison mère de Facebook prévoit même 1 milliard de dollars de coûts supplémentaires pour 2023. Chez Amazon, le directeur financier Brian Olsvasky a récemment annoncé 640 millions de dollars de dépenses de compensation pour les salariés remerciés. Alphabet estime de son côté entre 2 et 2,3 milliards de dollars le montant de ses frais pour la suppression de 6 % de ses postes. Enfin, Microsoft a indiqué que le renvoi de 10 000 personnes pour redresser sa santé financière lui aura coûté 1,2 milliard de dollars. Côté justification, les GAFAM et autres entreprises de la Tech concernées par ces licenciements justifient ces dépenses par la quête de rentabilité, ou plutôt, en langage d’entreprise, des mesures nécessaires pour retrouver la confiance des investisseurs. Et c’est exactement ce qui s’est produit chez Meta, puisqu’après l’annonce de sa plus grande vague de licenciement, sa valeur en bourse a remonté. Pour l’analyse Dan Ives dont les propos sont relayés par le site siecledigital.fr, je cite, « les Big Tech ont dépensé, au cours des quatre à cinq dernières années, comme les stars du rock le faisaient dans les années 80. Désormais, elles donnent l’impression de s'être assagies […] 2023 apparaît dès lors comme l’année de l’efficacité » fin de citation. Vous l’avez compris, l’heure n’est plus à l’embauche dans le secteur de la tech, mais comme beaucoup d’entreprises, à l’optimisation des coûts et à la quête de croissance derrière une image d’entreprise bonne gestionnaire. À ce sujet, je vous invite d’ailleurs à écouter le récent épisode consacré à Spotify qui traite exactement de cette situation complexe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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