Nourrir la partie saine de soi pour guérir - Alain Gaffinel - Dialogue #93
Dialogues par Fabrice Midal - Un pódcast de Fabrice Midal - Domingos
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Je reçois Alain Gaffinel, thérapeute à Paris et médecin réanimateur à l'hôpital Gustave Roussy, pour explorer sa compréhension de l'haptonomie, de l'hypnose et de la psychothérapie.Le site d'Alain : https://www.alaingaffinel.com/Mon site : https://www.fabricemidal.comMots clé :Médecin Réanimateur à l’hôpital depuis plus de 20 ans, j’ai décidé de m’installer en ville à temps partiel pour proposer des consultations individuelles à des adultes qui « souffrent ».Cette souffrance peut être intense ou non, précise ou vague, récente ou ancienne.L’originalité et le point commun des approches que je propose - hypnose, haptonomie et méditation - est qu’elles s’intéressent à la partie saine de la personne et qu’elles s’appuient sur leurs propres capacités vitales. Il s’agit de nourrir ou de renourrir la partie saine, de recontacter ou réorienter les capacités vitales de la personne pour qu’elle aille mieux.MON ENGAGEMENT À L’HÔPITALTravaillant dans un hôpital réputé de cancérologie, je suis engagé de manière quotidienne auprès de patients et de leurs familles en souffrance. Ce métier passionnant et intense m’a exposé à beaucoup de souffrances, d’émotions, d’inquiétudes et j’ai pu mesurer les fragilités comme les forces des êtres-humains. Les personnes malades, leurs proches, les soignants réunis dans le même endroit forment un monde à l'image de celui dans lequel nous vivons au quotidien.Pour survivre dans ce monde il faut certaines choses. Souvent nous y avons accès.Pour vivre il en faut d’autres. Nous ne savons pas toujours quoi et, lorsque nous pressentons ce « quoi », nous ne savons pas toujours par où aller chercher.LA RENCONTRE AVEC LA MÉDITATIONA la recherche de ce « quoi et du comment » j’ai d’abord rencontré la méditation dans les années 1990. A cette époque-là c’était pour polir mon esprit en parallèle avec la pratique d’arts martiaux japonais. Quelques années plus tard c’était pour toucher « l’esprit vide » dans la tradition du Tchan transmise par un enseignant de Qi Gong. Enfin à partir de 2002 ce fut la rencontre avec Fabrice Midal et le début d’un merveilleux chemin où la méditation est devenue un moment de rencontre avec moi-même et le monde, un chemin poétique et humain.On peut entendre la méditation comme une manière de se calmer et de s’améliorer. Je considère plutôt que nous passons tous énormément de temps à nous corriger, à nous adapter et à nous améliorer et que finalement il faudrait vraiment être fou pour en plus s’asseoir en silence sur un coussin pour encore s’améliorer.La méditation telle que je l’entends, et telle que je suis parfois amené à la proposer à un patient, est un moment de retrait paisible où l’on s’accueille aussi gentiment que l’on ferait avec un ami tendre. Un moment sans durée et sans objectif précis où on s’assoit au cœur du flux de la vie. A cette pratique sans forme on peut associer des pratiques d’autocompassion et de bienveillance qui sont comme des douches apaisantes et bienfaisantes.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.